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columbarium

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Le columbariom du palais Massimo

Le columbarium était un édifice privé souvent souterrain utilisé comme sépultures qui s’étalait tout le long d’une parois percée par de nombreuses niches dans lesquelles on logeait les urnes avec les cendres des défunts. On a retrouvé de nombreux columbariums de petites dimensions souvent utilisés par une même famille, mais à partir de la fin de la république romaine on commence à construire des columbariums gigantesques qui pouvaient garantir une sépulture digne à des centaines de personnes. La construction des columbariums étaient souvent financée par des gens de la famille impériale ou de riches sénateurs, pour y enterrer leurs esclaves ou leurs esclaves libérés (« liberti ») mais on en a trouvé bâti par des privés qui revendaient les « loculi » les niches. Lors de l’été 1984 à Rome, dans la Villa Doria Pamphilj, lors de travaux de restauration auprès de Palazzina dell’Algardi on découvre tout à fait par hasard un columbarium. Très vite on lui donne le nom de «Scribonio Menofilo», en raison de l’inscription en mosaïque inséré dans le sol.

Dèjà en 1880 on avait trouvé un grand cimetière datant de la période impériale situé le long de l’ancien tracé de la Via Aurelia. Pier Santi Bartoli a rappelé la découverte de nombreux columbariums qui ont été détruits à l’époque de la découverte. Le columbarium de Scribonius Menophilus, a été fouillé et restauré au cours des dernières décennies. Sur les murs des graffitis sont encore lisibles et souvent aussi les inscriptions peintes sur le plâtre, avec une bonne partie des fresques. Là, une salle semi souterraine dont les parois étaient couvertes de niches, plus de 500, c’était le columbarium de Caius Scribonius Menophilus. Les peintures détachées sont aujourd’hui exposées au musée du palais Massimo. Les inscriptions, comme d’habitude dans ce type de monument, se limitent presque toujours à ne révéler que le nom des défunts. La plupart d’entre eux sont des « liberti » des esclaves que leurs patrons ont libérés. On a trouvé près de 200 noms sont conservé; les esclaves n’apparaissent pas en plus grand nombre.

Les peintures sont encore bien conservées. Les scènes se succèdent, on y voit des paysages, des masques de théâtre, des scènes bucoliques et mythologiques (Hercules contre un centaure, la libération de Prométhée, les enfants de Niobé tués par Apollon et Diane) , des arbres sacrés entourés d’enceintes, des statues de Pan, de Priape et d’autres divinités, des natures mortes aux corbeilles de fruits et de fleurs … Les scènes sont joyeuses elles rappellent les beaux moments de la vie. Entre une nature morte et un paysage, s’insèrent des scènes humoristiques qui ont lieu le long du Nil où l’on voit des pygmées jouer avec des hippopotames et d’autres animaux. On voit aussi des traces de clous qui servaient à pendre des guirlandes de fleurs lors des commémorations. Sous chaque niche on a peint une tablette, une « tabula ansata » où l’on a écrit le nom du défunt, et en analysant les noms on s’est rendu compte que la plus part des personnes qui avaient été enterrées dans ce columbarium étaient des esclaves libérés.

Dans le petit film quelques images du columbarium du musée du palais Massimo

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