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18 juillet 64

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Incendie de Rome

Le 18 juillet 64, un vent chaud souffle sur Rome, un vent fort venant du sud, un vent de Sirocco venant du désert. Le terrible incendie se déclenche dans les entrepôts à proximité du grand stade des courses de chars, le Cirque Maxime. Les horrea du Cirque Maxime sont pleines d’huile. Il en faut très peu, juste une petite flamme pour que le feu se propage. Le feu devient rapidement incontrôlable. A l’époque, le port fluvial de la Rome antique occupait encore une partie du quartier du Vélabre. Des magasins, des bistrots, des tavernes, des entrepôts entouraient le Cirque Maxime pas loin de la rivière. La nuit du 18 juillet 64, de hautes flammes s’élèvent d’un des magasins. Le vent fort pousse les flammes vers les édifices voisins. La violence de l’incendie est telle que le feu se propage rapidement dans la vallée du Colisée (à l’époque un quartier densément habité). Puis brusquement le feu monte la colline de l’Esquilin et se dirige vers  la colline du Quirinal et descend dans le quartier des Champs de Mars

forum romain vu du Palatin

Néron ne brûle pas Rome   

Le feu qui éclate la nuit du 18 juillet 64 est dévastant. Il sévit Rome, pendant 9 jours et 9 nuits. Les flammes s’éteignent d’un côté pour se rallumer plus loin. Les soupçons tombent sur l’empereur Néron. On l’accuse de vouloir rebâtir la ville. On dit même que pendant l’incendie, il chante accompagné de sa lyre « Troie en Flamme » de sa villa sur l’Esquilin. Mais la nuit du 18 juillet 64 Néron n’est pas à Rome. Il y arrive trois jours plus tard pour organiser les secours. Il va se charger d’aider ceux qui ont tout perdu. Il fait ouvrir les monuments pour leur donner un refuge. Parmi les monuments ouverts on compte le Panthéon de Marco Agrippa, les thermes, le Porticus Vipsania et la Saepta Iulia et les jardins d’Agrippa. Il fait baisser le prix du blé pour donner à manger à tout le monde.

Les dégats

Neuf jours et les flammes font disparaître à jamais le troisième quartier, celui d’Isis et Sérapis (Colle Oppio), ou le quatrième quartier autours du Cirque Maxime, ou le dixième le Palatin. Des milliers de morts et deux cent mille sans-abri. Des bâtiments et des monuments publics, plus de 4 000 insulae (HLM) et 132 domus sont complètement détruits. Sur les quatorze quartiers qui composent Rome, trois sont complètement dévastés et sept sérieusement endommagés. Les zones réduites en cendres sont celles qui se prêtent le mieux à la propagation du feu. Ce sont des quartiers populaires avec des maisons construites les unes sur les autres traversées par des minuscules ruelles, les bâtiments presque exclusivement en bois.

 

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