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Saint Laurent

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Saint Laurent un saint généreux

Saint Laurent est né en Espagne mais il meurt à Rome le 10 août 258. A cause de sa grande générosité pour les pauvres, saint Laurent est un des martyrs les plus vénérés, au point que sa mémoire a été maintenue par la construction de nombreuses églises et chapelles en son honneur. Saint Laurent a été capturé par les milices de l’empereur Valérien. Saint Laurent a été brûlé vif à l’endroit où aujourd’hui s’élève l’église de saint Laurent in Panisperna près de la prison où il a été renfermé. Ses cendres ont été placées dans la catacombe de saint Cyriac. Plus tard sur ces trois lieux on a bâti trois églises. La première est sur le lieu de la prison l’église de saint Laurent in Fonte. La deuxième est sur le lieu du martyre l’église de  saint Laurent in Panisperna,  La troisième est sur le lieu de la sépulture l’église de saint Laurent Hors les Murs.  

A l’origine de l’église de saint Laurent

Le long de la via Urbana, pas loin du Colisée, dans le quartier Monti, est logée la petite église de saint Laurent in Fonte, une église à la façade néoclassique mais dont la construction remonte au XVI siècle. C’est là, selon la légende, que le saint aurait été enfermé, dans les sous sols de la maison du centurion Hippolyte. La maison longeait alors le Vicus Patricius dans le quartier antique de la Suburra. C’est là que mille ans plus tard, le cardinal espagnol Juan Alvarez De Toledo, fit agrandir un petit oratoire par l’architecte Domenico Castelli. Le nom de l’église est dû à la légende selon laquelle le Saint aurait été retenu prisonnier avant son martyre. Il baptisa son geôlier, le centurion Hippolyte, avec l’eau d’une ancienne source. Dans le même lieu, il baptisa aussi un certain Lucillo, aveugle, il était emprisonné. Laurent utilisa l’eau d’une source d’eau qui coulait sol, l’aurait baptisé. Après son baptême, Lucillus recouvra la vue.

Les restes d’édifices antiques

L’église de saint Laurent est mentionnée pour la première fois dans un document qui remonte au 28 mai 1348. L’église actuelle remonte au XVIIe siècle, mais elle a été construite sur les structures d’une précédente église du début du Moyen Âge, peut-être le XIII ou IXe siècle. Elle-même construite sur certaines pièces d’un édifice du IIIe siècle après J.-C.. Les vestiges sont aujourd’hui visibles au sous-sol de l’église. Un puits appartient également à ce bâtiment, aujourd’hui situé sous l’abside. Il était dans la maison romaine. Ces bâtiments antiques étaient interprétés au Moyen Âge comme la prison de saint Laurent. La citerne, qui a donné son nom à l’église, a une forme circulaire et elle est réalisée en opus reticulatum, elle date entre le Ier et le IIe siècle après JC, dotée un toit voûté, aujourd’hui détruit lors des travaux de la ligne B du métro.  

La construction de l’église de saint Laurent in fonte

Le bâtiment a été reconstruit à partir de 1543 et rénové après 1628. Au XIXe siècle, la façade a elle aussi été rénovée tout en conservant le portail du XVIe siècle surmonté d’une inscription dédicatoire aux saints Laurent et Hippolyte. L’intérieur présente une seule nef avec une voûte en berceau. Sur le maître-autel se trouve une toile du XVIIe siècle de Giovan Battista Speranza qui représente le saint baptisant Hippolyte et sa famille. Les deux toiles latérales, le martyr de saint Laurent et saint Laurent qui distribue du pain aux pauvres sont du même auteur. Par la porte d’une petite nef latérale on accède à un long escalier sombre et étroit qui mène à la prison du saint, une pièce circulaire où sur le sol même on a une petite source à l’eau limpide, une eau que l’on dit être encore miraculeuse. C’est là où se trouvait probablement la prison de San Lorenzo.

Notes

  • Visite de saint Laurent lors de la découverte du quartier Monti
  • Aucune entrée prévue
  • Pour réserver vos visites écrivez à arterome2@gmail.com
  • Téléphonez au + 393479541221