Aller au contenu

Hermaphrodite

  • par

au palais Massimo

Hermaphrodite, fils d’Hermès et d’Aphrodite  hérita la beauté de ses deux parents. Il avait le visage de son père et la grâce de sa mère. A peine né, Aphrodite confia le bébé aux nymphes des montagnes qui peuplaient le mont Ida en Phrygie.  Jeune adolescent, alors qu’il se baignait dans un lac en Carie, la nymphe Salmacis, s’éprend éperdument de lui. Hermaphrodite  la repousse, il ne connait pas l’amour. Désespérée, Salmacis implore l’aide des dieux. C’est alors que les deux jeunes s’unissent pour toujours devenant un et deux à la fois, mi homme mi femme … « Au même instant sous une seule  tête les deux corps se sont unis. Tels deux jeunes rameaux, liés l’un à l’autre, croissent sous la même écorce et ne font qu’une tige. Hermaphrodite et la nymphe ne sont plus ni l’un ni l’autre et sont les deux ensemble. Hermaphrodite s’étonne d’avoir perdu dans ces eaux son sexe et sa vigueur et il s’écrie : « Dieux dont je porte le nom, auteurs de mes jours, accordez moi la grâce que j’implore, que tous ceux qui viendront après moi se baigner dans ces eaux, perdent  la moitié de leur sexe« .  Ces extraits sont tirés des Métamorphoses d’Ovide.

Ce sujet a été maintes fois représenté en peinture et en sculpture. A Rome nous avons deux statues de l’hermaphrodite endormi, une au musée Borghese et l’autre au palais Massimo. Les deux statues sont des copies d’un original grec du III siècle avant J-C qui avait été probablement réalisé en bronze et que l’écrivain Pline l’Ancien dans ses « Histoires Naturelles » avait attribué à  Polyclès. On voit l’Hermaphrodite de dos, une jolie silhouette féminine et c’est en tournant que la masculinité de l’Hermaphrodite se révèle. Le but est de surprendre le spectateur et de l’amener à réfléchir sur la variété de  l’amour. Pour réserver vos visites écrivez à arterome2@gmail.com ou téléphonez de 18 à 20 heures 0039 3479541221