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Vita Dulcis

Vita Dulcis

Au Palazzo delle Esposizioni à Rome du 22 avril au 27 août 2023, se tient l’exposition VITA DULCIS. Produite par le Palaexpo Special Company, conçue en collaboration avec le Musée national romain et le Studio Vezzoli. Cette exposition s’inspire de la plus récente production de l’artiste Francesco Vezzoli. Elle offre au public un voyage inédit et surprenant, car elle mélange l’art contemporain, les statues antiques et le cinéma. Le titre choisi, VITA DULCIS, est une latinisation du célèbre film de Federico Fellini La Dolce Vita. VITA DULCIS se développe tout le long de sept salles reliées par la rotonde centrale. Elle sert presque d’introduction. VITA DULCIS combine des œuvres de l’artiste et des découvertes archéologiques conservées au Musée national romain. On y voit des chefs-d’œuvre bien connus et d’autres jamais montrés au public. Le tout est accompagné de films tels que Cabiria qui date de 1914, écrit par Gabriele D’Annunzio, le Satyricon de Federico Fellini, Sebastiane de Derek Jarman, le Gladiator de Ridley Scott. Les œuvres de Vezzoli, qui incorporent des éléments de la période antique ou qui s’en inspirent, constituent le troisième élément de ce dialogue.  

Vita Dulcis

VITA DULCIS veut créer un nouveau récit, en présentant des œuvres de l’art romain incluses dans un parcours dépourvu de cette « froideur » et de « l’éloignement » qui caractérisent de nombreuses salles de musée. Le but est de rendre au visiteur l’intensité et la passion authentique que ces découvertes sont capables de susciter. En effet, le spectateur est immergé dans un cadre scénographique suggestif et inattendu. Le cinéma est le lien idéal du récit de VITA DULCIS. De tous les arts visuels, c’est lui qui utilise et célèbre le plus la Rome antique. Il donne évidemment sa vérité, sa passion, ses histoires, ses psychologies, ses atmosphères et ses couleurs de cette période historique. Depuis le début de sa carrière d’artiste, Vezzoli célèbre le septième art comme un « lien » privilégié » d’interprétation de la réalité et comme la référence émotionnelle et narrative la plus puissante du débat contemporain. Et ce n’est pas un hasard si l’une de des œuvres les plus connues de Francesco Vezzoli, Trailer for a Remake of Gore Vidal’s Caligula, présentée à la Biennale de Venise en 2005, unit le cinéma et l’antique dans une citation irrévérencieuse du « péplum », pour offrir une représentation de la dégénérescence contemporaine du pouvoir.

La Rotonde

La rotonde, pivot central de l’exposition, introduit la recherche artistique de Francesco Vezzoli. Dans cette salle l’artiste propose une sélection de six grandes sculptures lumineuses semblables à des lightbox publicitaires. Ces sculptures lumineuses sont issues du projet Musée 24h créé en 2012 en collaboration avec la fondation Prada. On y voit une sélection de formules et d’iconographies de figures féminines de l’époque classique. Les modèles choisis sont l’Aphrodite Sosandra (qui sauve les humains), la Ménade dansante, la Vénus de Médicis, Vibia Sabina (la femme de l’empereur Hadrien), Vénus Callipyge (aux jolies fesses) et Aphrodite Cnidia de Praxitèle. Elles sont toutes interprétées par l’artiste et transformées en divas contemporaines. Par cette opération l’artiste unit l’Antique aux icônes du présent. Les visages que Vezzoli a appliqué sur les silhouettes de ces statues antiques sont ceux de Sharon Stone, Michelle Williams, Anita Ekberg, Valentina Cortese, Jeanne Moreau, la princesse Caroline de Hanovre. Mais les yeux ont été remplacés et ce sont ceux de la mère de l’artiste.

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Para Bellum

Si vis pacem, para bellum est une phrase latine de l’écrivain Vegetius. Par cette phrase l’écrivain encourage à employer des bons moyens de défense afin de pouvoir assurer la paix pour son propre État. Donc, la première salle thématique de VITA DULCIS est dédiée au culte de la guerre et à l’exaltation d’un peuple « maschio » et puissant, représentatif des valeurs morales de la société romaine. Une étendue de socles accueille la figure divine de Mars, symbole de la guerre, le visage du célèbre roi macédonien Alexandre le Grand et le buste en marbre d’un général romain qui porte un casque moderne de cycliste en bronze ajouté par Vezzoli. Au centre de la salle on voit la sculpture d’Achille. C’est un buste du XVIIIe siècle de l’héros célébré par Homère auquel on a ajouté une tonalité pop contemporaine. Le buste d’Achille dialogue avec les fragments du groupe sculptural provenant des Thermes de Dioclétien. Cet ensemble glorifie le mythe d’Achille et de Penthésilée, la reine des Amazones. Le paroxysme de la tension est atteint avec le buste de l’empereur Domitien dans le rôle d’un combattant dominant une structure pyramidale

Para Bellum

Avec le buste d’Achille qui regarde les fragments de la reine des Amazones, la narration voit non seulement la reine des Amazones tuée lors d’une des batailles de la guerre de Troie, mais aussi sa transformation en victime nécrophile. En effet Achille tombe amoureux d’elle, une fois morte. En fond de salle défilent la projection d’images extraites du long métrage du réalisateur Robert Siodmak Les Barbares et du colossal le Gladiateur de Ridley Scott. Ces deux films livrent par les images un contrepoint émotionnel aux découvertes archéologiques. Dans le film du réalisateur allemand la péninsule italienne du VIe siècle apparaît défigurée par l’invasion des barbares stoppée par l’empereur Justinien. Le film est joué par Orson Welles. Par contre, dans le second film on a la narration complexe d’une histoire fictive qui plonge le spectateur dans l’atmosphère d’une époque caractérisée par une cruauté et une violence à l’intérieur et à l’extérieur des arènes. Partout on a des petits champs de bataille où retentissent les trompettes du pouvoir et de la tragédie.

Vita Dulcis

Animula Vagula Blandula

Dans la salle suivante, sur le fond, les images de Sebastiane (1976), un film controversé en langue latin sont visibles. Ce film, réalisé par le britannique Derek Jarman présente les gestes d’un petit groupe de soldats qui s’abandonnent aux plaisirs homosexuels. Pour cet objet de polémique Derek Jarman tourne une version particulère de la vie du militaire romain. Le film présente des images d’intimité entre hommes dans des scènes volontairement sensuelles, romantiques et lyriques à la fois. Celles-ci exposent un autre des thèmes de l’exposition VITA DOLCIS. Elles sont reliées au culte d’Antinoüs, un jeune grec dont l’empereur Hadrien s’était épris. A la mort du jeune grec, l’empereur Hadrien avait fondé une religion qui s’est répandue dans toute la péninsule. Dans la salle, sont presents de nombreuses sculptures dont la statue représentant la femme d’Hadrien, Sabine. Au centre, le buste emblématique d’Antinoüs provenant du Palais Altemps est entouré d’une installation composée des œuvres créées par Francesco Vezzoli.  

Animula Vagula Blandula

La salle s’ouvre sur un ensemble de six bustes disposés en enfilade et reproduisant le visage d’Antinoüs maquillé en David Bowie comme sur la pochette iconique de l’album Aladdin Sane (1973). Suit le portrait de l’empereur Hadrien aimant Antinoüs (2012). En fait c’est celui de l’artiste Vezzoli. Il incarne l’empereur soucieux de regarder son compagnon avec les yeux de l’amour. L’intensité avec laquelle l’artiste représente et multiplie ce sujet est définie par la nécessité de mettre en scène l’obsession sentimentale narcissique. Le dernier élément de ce thème est le deuxième film projeté, Spartacus (1960), réalisé par le jeune Stanley Kubrick. Dans ce cas également, il y a des scènes d’amour entre hommes comme celle entre le sénateur Crassus et son esclave Antoninus. Elles ont été ajoutées au film quand il a été restauré, en 1996, des années bien après la sortie du film. 

Vita Dulces

Dux Femina Facti

Bien que la société romaine avait un fort impact patriarcal, la femme était fondamentale dans la dimension quotidienne et rituelle. Dans le but de les rendre vivantes et présentes, donc contemporaines, différentes figures féminines de l’âge classique sont présentes dans la salle. On peut le voir du corps abîmé d’une matrone ainsi que deux sculptures de Vénus sans tête, jusqu’aux têtes de Diane et de Méduse, symboles charnels mais synonyme de passion. On voit posé sur une structure une Vénus paléolithique de Willendorf, agrandie, le corps en bronze et la tête, un marbre du IIIe siècle après JC. Cette statue est aussi un clin d’œil, comme le souligne également le titre de l’œuvre, à Kim Kardashian, connue pour ses formes voluptueuses. Le jeu est dans le dialogue entre l’ancien et le contemporain. On le retrouve aussi dans l’œuvre nouvellement réalisée Non Ho l’Eta (2023), où une tête de femme âgée datant de la moitié du premier siècle est associée à une reproduction en marbre rose du Portugal du torse de la Vénus de Praxitèle, cité par de nombreux artistes dont Yves Klein. 

Dux Femina Facti

La représentation de la dimension rituelle qui imprègne tous les aspects de la vie quotidienne dans l’Antiquité est abordée dans la structure pyramidal composé de 69 pièces votives en argile représentant des utérus, l’équivalent des ex-voto d’aujourd’hui. Dans la salle, où les différentes les facettes de la représentation féminine dans la Rome antique sont exposées, on n’a pas oublié de représenter la reine égyptienne Cléopâtre, connue pour ses talents d’intrigante et ses relations amoureuses avec les généraux Jules César et Marc Antoine. Deux versions de son personnage condamné par son propre charme au suicide sont visibles dans les films réalisés par Cecil B. De Mille (1934) et par Joseph L. Mankiewicz (1964) avec dans ce dernier film comme actrice principale Elizabeth Taylor. Ce dernier film a atteint des coûts de production insoutenables parce il devait garantir une reproduction historique fidèle de l’Antique.

Certa Omnibus

Du temps des romains, le culte des divinités d’outre-tombe était étroitement lié à la considération que l’âme survivait à la mort du corps. Selon les anciens lorsque la vie s’effaçait, l’âme descendait libre des contraintes physiques dans le royaume d’Hadès, le dieu des Enfers. Mais elle remontait de temps à autre pour errer parmi les vivants de la terre. Les âmes des défunts qui habitaient les enfers étaient appelées Mânes. Le mot avait une signification de bon, de juste, un sens positif. La formule dis manibus illius apparaît fréquemment dans les épigraphes funéraires. Cette phrase semble indiquer que les mânes étaient considérés comme apparentés aux divinités des enfers. Ils sont ainsi associés dans les formules de devotio. Dans la Rome antique, il existait une pratique religieuse particulière, attestée par les sources littéraires, qui prévoyait un sacrifice rituel en temps de guerre. Cette pratique s’appelait devotio. C’était une sorte de contrat, que le mortel stipulait avec les divinités et prévoyait généralement une demande de l’homme à un ou plusieurs dieux en échange d’une offre de grande valeur. La pratique de l’apothéose qui a débuté avec César et Auguste a par la suite favorisé l’identification des Mânes aux héros.

Certa Omnibus

L’atmosphère solennelle de cette salle parcourue par un long couloir parsemé de 47 pierres tombales provenant des dépôts des thermes de Dioclétien, est renforcée par la projection de la célèbre scène de sacrifice humain. Tirée du film muet Cabiria (1914) réalisé par Giovanni Pastrone cette scène qui a lieu lors de la deuxième guerre punique, se déroule dans le temple de Moloch. Le réalisateur met au point un récit entrecoupé des scènes liées au destin d’une jeune fille protagoniste dans cette guerre. Les dialogues du film sont de Gabriele d’Annunzio qui a collaboré comme scénariste. Tourné principalement à Turin, en Sicile et en Tunisie, ce colossal a connu une dimension sublime et décadente dans la production cinématographique de Gabriele D’Annunzio. Le thème de la mort et du retour des revenants évoquent à différents niveaux le sentiment d’attirance envers un empire déchu et la volonté de le transformer en un symbole à réutiliser en le situant dans la dimension actualité.

Ridentem dicere verum

L’érotisme et la sensualité sont les symboles d’une histoire fluide qui traverse les siècles. C’est précisément à partir du Satyricon de Pétrone où ces thèmes sensuels sont présentés à travers un filtre ironique qui prend forme dans le chef-d’œuvre réalisé par Federico Fellini, le Satyricon (1969). Dans une Rome où la dégénérescence et la décadence morale se répandent comme une traînée de poudre, l’histoire de Ascyltos et de Encolpe alternent hauts et bas, violence et d’érotisme. En l’absence d’unité narrative Federico Fellini reprend le caractère fragmentaire du texte original. La scène du dîner de Trimalcione montre une pluralité de visages et de convives excentriques, tous impliqués dans le rituel de la célébration de la mort simulée du propriétaire. Sur fond de ce scénario, mis en scène comme dans un banquet dionysiaque, une sélection de têtes et de bustes de personnages historiques entoure la sculpture de l’hermaphrodite provenant du Palazzo Massimo.

Ridentem dicere verum

Trajan, Platon, et Eyripide mais aussi Satyricon (Portrait d’un prêtre 2023), la tête de Janus aux deux visages intitulée BL (2015) ou la muse de la satyre (2023) ces œuvres créées par Francesco Vezzoli, semblent dialoguer devant le corps couché de l’hermaphrodite du palais Massimo. Ridentem dicere verum, quid vetat ? Dire la vérité en riant, est-ce interdit? affirme une phrase audacieuse tirée des Sermons d’Horace. Cette phrase provoque une réflexion sur l’importance de l’astuce intellectuelle et la subtilité de l’esprit ainsi que de l’ironie dans la dialectique avec laquelle les personnages du film projeté dans la salle semblent s’exprimer. L’autre film projeté dans la salle est le Satyricon (1969) réalisé par Luigi Polidoro avec l’acteur Ugo Tognazzi. Les deux parviennent à exprimer des vérités subtiles

Ubi Potentia regnat

Au centre de la salle, les visages et bustes d’empereurs romains appartenant aux collections du Palais Massimo et des Thermes de Dioclétien prédominent sur une structure en forme de ziggourat. Dans leurs portraits, l’histoire de Rome se déroule du 27 av. à 476 après JC et la dignité d’avoir eu l’autorité de déterminer le destin d’une civilisation. Jusqu’où peut arriver le pouvoir? Au sein de cette constellation de visages, le thème cher à Vezzoli est abordé en éliminant la dimension historique pour favoriser la production d’un modèle hors de l’histoire. Un système de valeurs continu prêt à devenir universel, sans limites de temps et de lieu. Dans ce contexte, les têtes de Marc-Aurèle et de Domitien sont insérées par l’artiste dans le buste d’un corps féminin qui est à son tour est posé sur une colonne de marbre. Le geste artistique affiche une question ouverte qui résonne également dans les salles précédentes. Quelles sont les réponses esthétiques encore actuelles que nous offrent ces images

Ubi Potentia regnat

Qu’est-ce rend ces statues encore capables de nous parler. Qu’est-ce qui nous mène à tracer à plusieurs reprises des identifications ou des récupérations de l’Antique au fil des siècles ? En toile de fond pour mitiger ces différents niveaux de puissance et en diminuer ironiquement leur portée, on voit quelques images du film Mio Figlio Nero (1956), une comédie jouée par un casting d’exception, Alberto Sordi, Brigitte Bardot, Vittorio de Sica. L’empereur Néron, homme lâche et dissolu, vain amateur de plaisir, ne craint dans la vie que l’intervention de sa mère Agrippine soucieuse de lui insuffler un peu de morale et de dignité ainsi qu’un esprit guerrier. Dans l’éternelle tentative de tuer sa mère, Néron s’enfuit en agréable compagnie mais sans que ses objectifs soient atteints. Le film Sous le signe de Rome (1959) réalisé par Guido Brignone et Michelangelo Antonioni revient également sur le côté humain de ces hommes de pouvoir de l’époque antique.  

Mixtura Dementiae

La dernière salle présente « l’esthétique du fragment », de la mutilation et des dommages du temps dont les découvertes archéologiques portent les signes. Les pièces exposées sont normalement conservées dans les dépôts des musées. La sélection diversifiée de sujets présente des perruques, des visages aux yeux creux, des chapiteaux et des colonnes, des reliefs et des lions. Vezzoli place ses œuvres parmi ces trouvailles antiques. Elles s’adaptent aux fragments originaux exposés au point de se confondre. Parmi celles-ci on trouve À Tes Pieds (2020) un pied votif en argile de l’III A.C. retouché avec du vernis à ongles rouge, Love and Sex in Ancient Rome (2019), fragment d’une structure en tuf d’un pénis, les Larmes de Crocodile (2023) un énorme reptile en bronze dévorant une tête en marbre de Palmyre du III AD. et les œuvres réalisées avec des ajoutes métalliques comme Caligula Killed Tiberius (2005) et Charea Kill Caligula (2005).  

Mixtura Dementiae

L’exposition se termine avec un dernier élément cinématographique, peut-être l’œuvre la plus reconnue de Francesco Vezzoli, Trailer For A Remake of Gore Vidal’s Caligula. Cette petite pellicule est pensée comme la promo d’un film qui en fait n’a jamais été réalisé. À partir du film original écrit et pensé en 1979 par l’écrivain et dramaturge Gore Vital ce film a été réalisé et réécrit par Tinto Brass. Il a été produit par le fondateur de Penthouse, Bob Guccione. Le film a fait polémique et Gore Vidal s’en est dissocié. Ce film est une comedia dell’arte irrévérente qui prend forme dans une villa à l’atmosphère décadente de Beverly Hills. Là, les actrices et acteurs du film original rejoignent un cast international spécialement sélectionné par Vezzoli. Chaque acteur joue le rôle d’un personnage historique. Chaque rôle expose les stratifications et les manipulations du pouvoir et en même temps présente une parodie du cinéma hollywoodien et de son intérêt pour Rome. 

Francesco Vezzoli

Artiste né à Brescia en 1971. Son principal moyen d’expression est les vidéos où il met souvent en scène des icônes de la pop ou des vedettes de la télévision. Vezzoli réalise une sorte de remise en cause et de remaniement de l’éphémère médiatique sans renoncer aux citations du cinéma cultivé. Il propose parfois les visages d’acteurs et d’actrices presque oubliés. Il a participé à plusieurs reprises à la Biennale de Venise : la première fois en 2001, puis en 2005, avec une vidéo intitulée Trailer for a remake of Gore Vidal’s Caligula, une réinterprétation du film Io Caligola de Tinto Brass, dans laquelle apparaissent, parmi d’autres, Benicio Del Toro et Adriana Asti et, toujours en 2007, avec une production dans laquelle Sharon Stone et Bernard-Henri Lévy se disputent la présidence des États-Unis. Il a été présent à la 26e Biennale de Sao Paulo en 2004 et à la Biennale de Whitney en 2006.

Francesco Vezzoli

Vezzoli a exposé dans les plus importants au New Museum of Contemporary Art de New York (2002), le Castello di Rivoli (2002) , la Fondation Prada de Milan (2004 ; 2005), la Tate Modern de Londres (2006), le Solomon R. Guggenheim Museum de New York (2007), la Kunsthalle de Vienne (2009), le Museum of Contemporary art de Los Angeles (2009), le Moderna Museet à Stockholm (2009-10) et le Garage CCC, Moscou (2010). En 2013, il a été le protagoniste de trois expositions personnelles au MAXXI de Rome, au MoMA PS1 de New York et au MOCA de Los Angeles avec le projet The Trinity, une grande rétrospective divisée en trois moments : une réflexion sur la relation entre artiste et musée, un accent sur le cinéma et l’entreprise naufragée de reconstruction d’une petite église dans le sud de l’Italie dans un musée de New York. En 2017, il présente TV 70 à la Fondation Prada de Milan : Francesco Vezzoli qui regarde la Rai. Dans le cadre du projet Alfabeto Treccani, Francesco Vezzoli a créé l’œuvre en édition limitée intitulée Take My Tears (2018), où il reprend les thèmes de la poétique de l’artiste, l’autoportrait et le motif de la larme .

Notes

  • Pour réserver vos visites écrivez à arterome2@gmail.com ou téléphonez au +393479541221
  • Tous les jours de mardi à Dimanche, fermé le lundi de 10 à 20 heures et le vendredi et samedi à 22 heures.
  • Entrée 12,5 euros
  • Pour réserver on line