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Amours de César

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De Cornélie à Cléopâtre

en passant par les femme de Crassus et de Pompée, les amours de César furent nombreux et variés. Sur cette page, voici le cursus sentimental du dernier dictateur de la République. Sa première femme Cornelia, était une riche, noble et belle romaine. Il la marie en 83 AC mais la trompe sans arrêt. Elle lui donne une fille, Giulia. Ensuite, César séduit Tertulla, la femme de Crassus, un de ses amis. Il n’hésite pas à entamer une relation avec Muzia la femme de Pompée, un de ses amis. César, Grassus et Pompée vont composer le triumvirat, une alliance politique. Avec Servilia, mère de Brutus, l’un des césaricides, il a une relation d’une vingtaine d’années. Brutus est peut-être le fruit de cette relation, les rumeurs murmurent. Entre-temps, Cesare après la mort de Cornelia se marie deux autres fois. Il épouse Pompée (le nièce de Silla), qu’il répudie, car elle le trompe. En 59 av. il épouse Calpurnia. Elle sera sa femme juqu’au bout. Pour réserver la visite guidée écrivez à arterome2@gmail.com ou téléphonez de 18 à 21 heures au +393479541221

Jules César

Cléopâtre

Parmi les amours de César, on ne peut oublier Cléopatre. La rencontre avec Cléopâtre a lieu en 48 av.J.-C. en Egypte, à Alexandrie. César car il poursuit Pompée, le général qu’il a battu. César a plus de cinquante ans tandis que Cléopâtre est une jeune femme de dix-huit ans. Elle se présente à lui, simplement vêtue enveloppée dans une sorte de tapis. C’est le coup de foudre. Il tombe sous le coup d’une passion qui risque de tout détruire, de la conquête des Gaules à la victoire sur Pompée. Tandis que pour Cléopâtre, le romain est l’opportunité d’échapper au complot visant à l’éliminer. César ébloui par la beauté, l’éloquence, le charisme de Cléopâtre passe des mois en Egypte. Il s’abandonne à l’amour et à une longue croisière sur le Nil. Elle lui donne un fils, Césarion.

Bisexuel

Pendant les triomphes ses soldats chantent « César le mari de toutes les femmes et la femme de tous les maris ». Car les amours de César incluent aussi des relations homosexuelles. D’ailleurs pour Jules, ce n’est pas un motif de honte. Il faut savoir que, l’identification sexuelle, chez les romains, n’est pas basée sur le sexe de l’amant. Elle est basée sur le rôle joué pendant les rapports. Si le rôle est actif, il est associé à la virilité, quel que soit le sexe du passif. Donc, les relations homosexuelles du dictateur sont connues de la plupart. On compte parmi les amours de César, la relation avec Nicomède. Plutarque raconte que César aime le jeune Sarmento. Catulle parle de César et de son officier Mamurra comme de « vrais jumeaux, deux dans un lit« . Malgré tout, Cicéron affirme que César « n’a qu’une ambition, le pouvoir ». Même s’il faut passer par les lits des puissants.

Hermaphrodite du palais Massimo à Rome

Son aspect

 D’après Suétone. « Cesare était grand, bien proportionnée, la peau claire, les yeux foncés, le regard vif. Il jouissait d’une bonne santé, mais en vieillissant il souffrait d’évanouissements et de cauchemars. Dans les soins du corps, il était méticuleux au point qu’il se coupait les cheveux, se rasait, et s’épilait. Il supportait mal sa calvitie, c’est pourquoi il peignait ses cheveux en avant. On dit qu’il était aussi recherché pour s’habiller. Il portait une tunique frangée jusqu’aux mains et toujours tenue par une ceinture large ». D’après Cicéron. « Il était ingénieux, équilibré, avait une bonne mémoire, de la culture, de la rapidité, de la diligence. Pendant de nombreuses années, il n’avait eu d’autre ambition que le pouvoir et, avec beaucoup d’efforts, il y était parvenu. Il avait conquis le peuple avec des cadeaux, des bâtiments, des dons de nourriture et des banquets. Il avait acheté les siens avec des prix et ses adversaires avec des manifestations de clémence. Bref, il avait donné à une ville, qui avait été libre, l’habitude de servir, en partie par peur, en partie par résignation. »

Sources des informations

Lors d’une visite guidée de Rome à travers Jules César nous ne pouvons pas manquer de citer les nombreux écrivains latins qui on parlé de lui. La principale source est sans aucun doute celle qu’il nous a fournie par ses écrits De Bello Gallico et le De Bello Civili. Suivent les ouvrages des grands écrivains antiques. D’abord Cicéron, un contemporein et un rival politique qui eut certainement un rôle dans l’assassinat de Jules. Salluste, ami du dictateur, l’historien romain qui suit Gaius Julius Caesar dans la lutte contre Pompée. Il en parle dans son ouvrage De Coniuratione Catilinae (La conjure de Catilina). Plutarque, dans les Vies Parallèles, compare douze empereurs à des personnages de la Grèce antique. Il compare Gaius Julius Caesar à Alexandre le Grand. Titus Livius, dans les Anales, chronique détaillée de l’histoire de Rome, ainsi que Suétone, écrivain latin du IIe siècle, dans la Vie des Douzes Césars trace une chronique plus littéraire qu’historique, pleine de ragots et d’anecdotes. L’historien grec Appiano ….

Notes